Dans l’effervescence des Fashion Weeks, la collection Gucci Resort 2025 (ou Cruise 2025, dévoilée en mai 2024 à Londres) brille comme une ode rétro-futuriste. Sous la direction créative de Sabato De Sarno, en poste depuis 2023, cette ligne plonge dans l’esthétique des années 70 : prints psychédéliques, floraux et géométriques qui évoquent les nuits disco de Studio 54 ou le charme bohème de Jane Birkin. Mais Gucci ne se contente pas de nostalgie. En fusionnant ces motifs rétro avec un streetwear luxe accessible, la maison italienne rend le haut de gamme désirable et portable au quotidien. Pensez à des jeans frangés ornés de marguerites 3D ou à des blouses en soie transparente portées avec des sneakers chunky – voilà l’essence de cette saison.Prêt à embrasser cette vague rétro ? C’est parti !
L’héritage des années 70 chez Gucci : une vibe rétro ancrée dans l’ADN
Pour saisir l’impact des prints 70s dans Gucci Resort 2025, un retour aux origines s’impose. Fondée en 1921 par Guccio Gucci, inspiré par son expérience au Savoy Hotel de Londres, la maison a toujours mêlé savoir-faire italien et influences cosmopolites. Les années 70 marquent un tournant avec l’essor du prêt-à-porter Gucci : des motifs audacieux, inspirés du disco et du psychédélisme, deviennent des signatures. Des créateurs comme Tom Ford dans les 90s ou Alessandro Michele dans les 2010s ont amplifié cette vibe, avec des floraux exubérants et des clashs rétro-luxe.
Sabato De Sarno, aux commandes depuis 2023, relance Gucci après une baisse de ventes notable. Son mantra, « Ancora » (l’ancre en italien), incarne un minimalisme sensuel qui contraste avec le maximalisme passé. Pour Resort 2025, présenté au Tate Modern de Londres – un clin d’œil au passé de Guccio –, De Sarno imagine une « anglaise à l’accent italien » : des prints 70s en organza découpé au laser, sequins moulés à la main et textures 3D. Avec des stars comme Dua Lipa ou Debbie Harry en front row, le show célèbre une élégance casual, où le luxe devient palpable.
Les pièces phares de Gucci Resort 2025 : quand les 70s rencontrent le streetwear
Le cœur de Resort 2025 ? Des prints 70s – floraux « ditzy » en noir et blanc, géométriques scintillants ou psychédéliques en sequins – déclinés sur des silhouettes hybrides. De Sarno joue sur le mouvement : franges swishy sur jeans, broderies florales 3D sur denim, pour un effet boho-street irrésistible. Ces pièces marient l’éclat du runway à la praticité urbaine.
La star ? La pussy-bow blouse sheer en soie fluide, ornée de motifs floraux transparents (autour de 800€). Portée avec un short en cuir ou un jean baggy, elle passe d’un dîner chic à un festival estival. Le Blondie bag, icône 70s relancée en cuir lisse ou monogrammé (500-1200€), est un tote oversize avec horsebit, vu sur Instagram et parfait pour un look Birkin-goes-street. Pour le tailoring, les mod-ish jackets en tartan perlé (1500€) inspirées du punk britannique se superposent à un hoodie pour un layering street-luxe. Les suede shift dresses à motifs géométriques (1000€) se portent avec des creepers punk (300€), clin d’œil au Soho des 70s. Enfin, les denim shackets à sequins floraux (600€) capturent la tendance sheer layers, en écho à Coperni ou Vetements.
La palette chromatique – pastels sable, denim brut, blanc vaporeux, rehaussés d’un rouge Ancora – ancre le tout dans l’élégance Gucci. Les détails (perles lobster-clasp, horsebit en suede) restent subtils, rendant ces pièces éco-friendly (denim recyclé, soie durable) accessibles à une audience plus large.
Streetwear luxe accessible : les prints 70s réinventent Gucci
Le tour de force de Resort 2025 ? Faire du luxe un allié du streetwear quotidien. Exit le maximalisme clinquant : De Sarno vise une « cool crowd » inclusive, avec des pièces versatiles pour une it-girl moderne, entre geek chic et corporate audacieux. Les prints 70s, autrefois réservés aux élites, s’adoucissent en motifs raffinés (stripes sobres, botanicals légers) qui s’intègrent à un vestiaire urbain : une blouse sheer sur un cargo pant, une shacket denim avec des Air Force 1.
Cette accessibilité se traduit en chiffres : des prix d’entrée plus doux (800€ pour une blouse vs. 5000€ pour une robe couture) et une production éco (plantes du show recyclées à Londres) séduisent une clientèle variée. Sur les réseaux, #GucciCruise2025 cartonne, porté par des influenceurs comme Alexa Chung mixant Blondie bag et cargos. Gucci inspire aussi le high-street : imaginez ces prints sur des collabs Uniqlo ou des dupes Zara. Les Gen Z adoptent les creepers pour des TikToks rétro, tandis que les millennials craquent pour les shift dresses, signe d’un luxe transgénérationnel.
Comment adopter les prints 70s Gucci dans votre style 2025
Pour intégrer ce revival, commencez simple : une pussy-bow blouse (ou dupe chez Mango, 50€) avec un jean frangé Levi’s et des lunettes oversize pour une vibe 70s. Pour un look street, superposez une mod jacket tartan sur un t-shirt graphique, avec le Blondie bag en bandoulière. Envie de luxe ? Craquez pour une suede shift dress avec des sneakers blanches – un outfit Coachella-ready à 1200€. Pour les petits budgets, chinez des pièces vintage 70s en friperie et mixez-les avec un accessoire Gucci resale (Vestiaire Collective, -30%).
Côté inspo, fouillez Pinterest avec « Gucci prints 70s streetwear inspo » pour des idées TikTok-friendly. En France, shoppez au Printemps Haussmann ou sur gucci.com. Pour un twist éco, upcyclez des vêtements vintage avec des patches floraux, en écho aux broderies 3D de la collection.
Conclusion : un revival 70s qui redéfinit le streetwear luxe
Gucci Resort 2025 ne se contente pas de ressusciter les prints 70s : elle les propulse dans un streetwear luxe accessible, où nostalgie rime avec modernité. Sabato De Sarno signe une collection qui unit l’héritage italien au cool urbain, du Tate Modern aux rues de Paris. Ces pièces – fluides, texturées, éco-chic – prouvent que le luxe peut être inclusif, porté du bureau au festival.


Laisser un commentaire